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jeudi 7 avril 2011

Lundi 4/04 Mardi 5/04 Mercredi 6/04


Retour en France. La transition se fait
agréablement car il fait beau à notre retour

















On n'oubliera pas :
Roger
Martine
Anne-Laure
David
Thibault
Ingrid
Cécilia
Nini
Claude
Icham
Atik
Salama
Host
Peter
Saïd
David
Khaifa
Le québecquois
Etc ...

Aussi différentes les unes des autres, ces personnes ont su nous faire partager leurs valeurs, quelque soit leur nationalité ou conditions sociales


Dimanche 3/03

La nuit s'est bien passée, mais chaude et bruyante. On se réveille avec une petite pluie. On essaye de vendre notre clé 3G en arrivant à Larache : impossible, tous les français que l'on croise sont des gens qui rentrent comme nous. On découvre le souk de Larache, il est immense et remarquable pour ses prix imbattables. Le soir, on s'installe sur un parking gardé aux milieu des gros blancs à Assilah.


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dimanche 3 avril 2011

Samedi 2/03

Comme le disent Carole et Tony, il faut songer à rentrer. Nous allons vers le nord, vers Meknes. La route serpente à travers les montagnes parsemées de chêne et d'élégants cèdres. C'est de plus en plus verdoyant. Avant Azrou, un singe (magot) attend au milieu de la route  ; il semble poser pour la photo en échange de nourriture. A El hajeb, on a manger comme des rois pour pas cher (4,5€ à deux). A Meknes on se rend à Marjanne, chaine de supermarché marocaine.
A Sidi kacem pas de camping, alors sur les conseils d'un policier, on s'installe sur le parking de la sureté nationale dans un quartier calme.

















Transport de billes de cèdre dans la forêt d'Azrou



Les singes magot sont en liberté dans la forêt d'Azrou


Silo à oignons en montagne


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Vendredi 1/04

Nous venons de passer la nuit au camping municipal de Midelt. C'est un moyenne ville fourmillante où l'on se sent bien. Les oiseaux aussi s'y sont installés : les cigognes tronent sur les cheminées ou sur les antennes de téléphonie, d'innombrables oiseaux blancs nichent dans les pins maritimes. Un petit tour de mob nous a permis de voir que la culture de la pomme est la spécialité de Midelt. Le soir en ville nous avons rencontré Mustapha qui a le projet de créer un ecolodge. Il nous a parlé des nombreux problèmes qu'il rencontre et de la situation de pauvreté et royauté au Maroc.

















Vergers de pomme au premier plan : la spécialité de Midelt



Jeudi 31/03

Agoudal est à 2400m d'altitude. Ce matin, au réveil, le thermomètre affiche 1,5°C. Ainsi, on comprend mieux les traditions : travailler la laine, en faire des vêtements et des tapis, faire des provisions de bois et de buissons. Les montagnes et les maisons ont la couleur beige de la craie. Le ciment n'a pas encore fait son entrée ici. Les femmes, la couverture sur le dos, piochent seules ou en bandes ; les hommes assis regardent couler l'eau d'irrigation. Juste avant Imilchil, nous prenons une route vers le nord-est, vers Midelt. C'est encore différent ! On a envie de photographier après chaque virage. Et mieux que des mots, voici des photos...














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Mercredi 30/03

Roger nous quitte pour rejoindre des amis Marocains. Courses à Tinerhir et direction le nord vers Tametattouchte. Nous nous arrêtons dans le bas des gordes du Todra pour profiter des eaux cristallines de cette faille massive (plus de 300 m de profondeur). Un bon pique-nique, la toilette et la lessive et on repart. Ensuite, ce sont les hauts plateaux entourés de montagnes semblables à de grosses miches de pain sur lesquelles on aurait tracé des traits ondulés à la fourchette. Puis d'un coup, sans transition, apparaissent des taches vertes, jardins où est cultivé le blé. Le transit gravit la pente pour atteindre un col à 2700 m. On aperçoit des traces de neige sur les hauteurs. Nous trouvons une auberge camping à Agoudal. Nous nous y sentons protégés des enfants quémendants. Un petit de mob nous permet de traverser ce grand village construit en terre. Les femmes assises sur le sol dans les rues cardent ou filent la laine pour faire des tapis, c'est le principal artisanat de la région.

















Palmeraie de Tinerhir

Rinçage du linge dans les gorges du todra

















AGOUDAL (2400m )


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Mardi 29/03


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Nous voila de retour après plusieurs jours sans réseau potable.(pas l'au, le 3G+, celui pour internet)

On décolle de Skoura,on va vers la vallée du Dadès et plus précisément à El kalaa M'gouna, la ville des roses et de l'eau de rose. On prend ensuite la direction nord_est vers Tourbist puis Bouthrarar. On choisit de prendre une piste qui va de Bouthrarar à Aït youl. C'est désertique mais tellement coloré ! Un cantonnier qui entretient la piste nous demande 20 Dirhames pour passer, il n'a peur de rien (après une courte discussion, nous repartons sans payer). Roger nous offre le restaurant en arrivant à Boulmane Dadès. Une demie heure nous a suffi à trouver un bivouac de rêve à l'ombre des amandiers et en bordure des jardins. La plaine est divisée en petits terrains d'exploitation maraîchère. Les parcelles sont petites et entourées de petits canaux d'irrigation. Chacune d'elles à un petit batiment en terre qui abrite un puits et une pompe animée par un gros moteur monocylindre diesel de fabrication indienne remontant l'eau à profusion. le jardinier choisit la parcelle à arroser en barrant ou pas le passage de l'eau avec des monticules de terre.

























Moteur diesel provenant d'inde. celui ci tourne au gas oil et au gaz butane en bouteille. un flexible amène le gaz dans la pipe d'admission d'air sous le filtre à air. le gars nous a coupé le gaz et le débit d'eau était moindre. Fallait osez !