Nous avons été réveillé par les mouches. La nuit a été courte. Cette journée sera organisée dans le but de se détendre : repas pris en ville, baignade et sieste.
A 19 h nous essayons de nous garer au centre ville, nous faisons demi tour, des marocains nous faisant signe de retourner. Aux portes de la ville, nous nous renseignons auprès de la police pour en savoir plus sur la situation : une voiture a été incendiée cette nuit et des altercations ont eu lieu dans la nuit entre saharaouis et marocains. Le festival est annulé, dommage . Le problème du sahara occidental n'est effectivement pas résolu. Demain, nous repartirons vers le nord car plus rien ne nous retiens ici.
samedi 26 février 2011
Vendredi 25/02
Nous avons appris qu'une fantasia aura lieu cet après midi à Dakhla. Nous décidons donc de nous rendre en ville et mangeons un couscous puisque c'est la coutume le vendredi.
Sur une grande place (genre terrain de foot en plus grand) les équipes arrivent à tour de rôle. Les hommes par groupe de 9 sont à cheval et forment des lignes. Ils ont fiers allure : les selles sont décorées de grelots, de cordelettes, de pompons, de broderies dorées... Ils portent des vêtements traditionnels qui gonflent avec le vent. Ils tiennent un vieux fusil qu'ils préparent en y tassant de la poudre. Ils se placent puis d'un coup galopent et tirent des coups de fusil. A 17 h les allées sont couvertes de monde. Les petits commerçants ont étalé les baches au sol pour vendre leur marchandise : des montres des téléphones, des vêtements ... des marchands de popcorn, de sucre d'orge en forme de bracelet circulent... C'est une sorte de foire mais sans fête foraine. Des associations locales y sont aussi présentes. Ce soir le deuxième spectacle du festival. On y vu de très belles prestattions. Entre un Mauritanien Cheikh ould labiad
Sur une grande place (genre terrain de foot en plus grand) les équipes arrivent à tour de rôle. Les hommes par groupe de 9 sont à cheval et forment des lignes. Ils ont fiers allure : les selles sont décorées de grelots, de cordelettes, de pompons, de broderies dorées... Ils portent des vêtements traditionnels qui gonflent avec le vent. Ils tiennent un vieux fusil qu'ils préparent en y tassant de la poudre. Ils se placent puis d'un coup galopent et tirent des coups de fusil. A 17 h les allées sont couvertes de monde. Les petits commerçants ont étalé les baches au sol pour vendre leur marchandise : des montres des téléphones, des vêtements ... des marchands de popcorn, de sucre d'orge en forme de bracelet circulent... C'est une sorte de foire mais sans fête foraine. Des associations locales y sont aussi présentes. Ce soir le deuxième spectacle du festival. On y vu de très belles prestattions. Entre un Mauritanien Cheikh ould labiad
vendredi 25 février 2011
Jeudi 24/02
Aujourd'hui est une journée tranquille :
courses en mob au marché municipal. On y achète des calamars. Extra !
Baignade, sieste, aquarelle, discussions avec nos voisins camping-caristes retraités (ceux-la, on les supporte).
A 19h30, on va se garer en centre ville pour assister à la première soirée du festival (gratuit, ce qui gâche rien). Cette soirée est consacrée aux groupes locaux et débutants. Sur une plaque place carrelée est installée une scène avec des portiques semi-circulaires portant les éclairages de scène. De chaque coté, les musiciens apparaissent sur des écrans géants. L'ambiance est "bon enfant", les spectateurs sont calmes (80% de jeunes hommes) Des petits groupes de jeunes dansent, d'autres se dandinent et tapent dans les mains. Une maman "prête" sa fille de 6 ans pour danser avec Marie thé. Le spectacle est de qualité, même si certains groupes sont jeunes et débutants. La balance entre les instruments est bonne et la sono aussi. C'était très diversifié : au début rap, ensuite musique marocaine qui n'est pas sans rappeler les musiques orientales (beaucoup de violons) puis musiques saharaouie et à la fin jeunes qui mélangent un peu tous les styles et les influences.
courses en mob au marché municipal. On y achète des calamars. Extra !
Baignade, sieste, aquarelle, discussions avec nos voisins camping-caristes retraités (ceux-la, on les supporte).
A 19h30, on va se garer en centre ville pour assister à la première soirée du festival (gratuit, ce qui gâche rien). Cette soirée est consacrée aux groupes locaux et débutants. Sur une plaque place carrelée est installée une scène avec des portiques semi-circulaires portant les éclairages de scène. De chaque coté, les musiciens apparaissent sur des écrans géants. L'ambiance est "bon enfant", les spectateurs sont calmes (80% de jeunes hommes) Des petits groupes de jeunes dansent, d'autres se dandinent et tapent dans les mains. Une maman "prête" sa fille de 6 ans pour danser avec Marie thé. Le spectacle est de qualité, même si certains groupes sont jeunes et débutants. La balance entre les instruments est bonne et la sono aussi. C'était très diversifié : au début rap, ensuite musique marocaine qui n'est pas sans rappeler les musiques orientales (beaucoup de violons) puis musiques saharaouie et à la fin jeunes qui mélangent un peu tous les styles et les influences.
mardi 22 février 2011
Mercredi 23/02
Les nomades que nous étions les jours derniers, se sédentarisent à l'occasion du festival de Dakhla. Le festival débute demain et se déroulera sur 4 jours. L'affiche consulté en ville nous a mis l'eau concernant les artistes qui se produiront sur les 4 soirs. Ce matin, petite virée à mobylette pour découvrir la ville. Repas pris au transit, puis petite balade sur la cote atlantique avec le camion.
Tiens ! un touriste en pétarou
Tiens ! un touriste en pétarou
Les falaises ne sont pas solides et s'effondrent régulièrement
Mardi 22/02
C'est toujours désertique, c'est toujours tout droit.
Qui vit là ?
Des policiers qui gardent une trace écrite de notre passage. Les contrôles sont fréquents, le sourire et la gentillesse les accompagne.
Des pêcheurs qui vivent sur les plages dans des petites baraques de fortune faites de carton, de plastique et de filets. A coté sont construits des villages fantômes, certainement dans le but de reloger ces familles.
Quelques stations services rustiques, avec un carburant détaxé (le gasoil est à environ 0,50€)
Des éleveurs de dromadaires qui rendent visitent à leur troupeau esseulé au volant d'un vieux land rover 109, le chech sur la tête.
Nous arrivons enfin à Dakhla qui est au bout d'une langue de terre de 30 km, recouverte de sable blanc. Nous nous installons en bord de mer "sous la langue" à coté de plein d'autres camping-car. Le sol est constitué de fossiles de coquillages, d'une épaisseur de 30 cm, ce qui le rend très friable. Le bord s'effondre régulièrement. Le danger est balisé par des bornes en ciment. Le vent est terrible et n'arrête pas de souffler.
Au premier plan, les cabanes de pêcheur et en haut des maisons neuves et vides ?
On est là, vous pouvez zoomer sur la carte
Afficher Maroc sur une carte plus grande
Qui vit là ?
Des policiers qui gardent une trace écrite de notre passage. Les contrôles sont fréquents, le sourire et la gentillesse les accompagne.
Des pêcheurs qui vivent sur les plages dans des petites baraques de fortune faites de carton, de plastique et de filets. A coté sont construits des villages fantômes, certainement dans le but de reloger ces familles.
Quelques stations services rustiques, avec un carburant détaxé (le gasoil est à environ 0,50€)
Des éleveurs de dromadaires qui rendent visitent à leur troupeau esseulé au volant d'un vieux land rover 109, le chech sur la tête.
Nous arrivons enfin à Dakhla qui est au bout d'une langue de terre de 30 km, recouverte de sable blanc. Nous nous installons en bord de mer "sous la langue" à coté de plein d'autres camping-car. Le sol est constitué de fossiles de coquillages, d'une épaisseur de 30 cm, ce qui le rend très friable. Le bord s'effondre régulièrement. Le danger est balisé par des bornes en ciment. Le vent est terrible et n'arrête pas de souffler.
Au premier plan, les cabanes de pêcheur et en haut des maisons neuves et vides ?
La route est longue et il faut parfois mettre le nez sous le capot
Pour faire plaisir à Carole, une carte pour nous situer. Merci à Damien, pour nous avoir aidé dans la manip.On est là, vous pouvez zoomer sur la carte
Afficher Maroc sur une carte plus grande
Lundi 21/02
Aujourd'hui le ciel est couvert, mais on a eu 25°C dehors et 27°C à l'intérieur. Le sable, balayé par le vent traverse la route. Ce sable recouvre le sol et des petites dunes sont de plus en plus fréquentes. La route est toute droite, les bosses sont réservées aux dromadaires. Des nids de poule ont grignoté la chaussée tout le long. C'est dangereux, surtout lorsqu'il faut croiser de nombreux camions remontant du sud. Le bivouac n'aura pas été facile à trouver. Heureusement juste avant le coucher du soleil, nous trouvons à stationneer près d'un "restaurant" pour routiers (une gargotte ou l'on peut manger une omelette servie dans un petit plat rond en aluminium). Inutile de vous dire que le service d'hygiène n'est pas passé par la, mais le patron est sympa et nous autorise à y rester pour la nuit.
Au menu ce soir dans notre véhicule : Potage avec le reste du bouillon du couscous d'hier soir et tagine de légumes aux citron et olives.
Nous avons parcouru depuis ce matin 530 km.
La, c'est nickel, mais ça ne va pas durer
Le temps de préparer et saisir le texte pour le blog et c'est prêt
Au menu ce soir dans notre véhicule : Potage avec le reste du bouillon du couscous d'hier soir et tagine de légumes aux citron et olives.
Nous avons parcouru depuis ce matin 530 km.
La, c'est nickel, mais ça ne va pas durer
On en aura vu aujourd'hui des dromadaires (et même des "crevés" sur le bas coté et là bonjour l'odeur !)
Le temps de préparer et saisir le texte pour le blog et c'est prêt
lundi 21 février 2011
Dimanche 20/02
Après une nuit passée au confortable camping d'Aglou, à coté de Tiznit (on connait déja l'adresse), une remise à niveau des bidons d'eau, une remise à propreté de notre petit intérieur, une remise à plein de vivre (au marché de Tiznit), nous dirigeons plein sud. La route suit de plus ou moins loin la côte atlantique. Nous voulons arrivé à Dakhla pour le 23 février pour assister au festival de musique. La chaussée est tantôt neuve, tantôt complètement défoncée. Certains conducteurs doublent même si une voiture arrive en face et se rabattent au tout dernier moment, Inch Allah. Après Goulimine, nous approchons du sahara occidental, ça se voit : Juste des plantes comme des touffes de thym, clairsemées au milieu des cailloux ; et ça se sent : 25°C toute l'après midi. Quelques taches violettes, ce sont des statices. De temps en temps un berger, le chech en tissu enroulé sur sa tête, un bâton à la main, accompagne un troupeau de moutons et de chèvres.
Puis soudain, on aperçoit l'embouchure d'un oued (oued chebika), en fait une petite plage avec une lagune. le cadre est féerique : les dunes plongent dans la mer. On s'y gare au milieu d'autres véhicules pour y passer la nuit.
Aujourd'hui dimanche, on se prépare un petit couscous !
Puis soudain, on aperçoit l'embouchure d'un oued (oued chebika), en fait une petite plage avec une lagune. le cadre est féerique : les dunes plongent dans la mer. On s'y gare au milieu d'autres véhicules pour y passer la nuit.
Aujourd'hui dimanche, on se prépare un petit couscous !
samedi 19 février 2011
Samedi 19/02
Après 5 nuits passées à Tafraout, nous quittons avec beaucoup d'émotion nos compagnons de route pour rejoindre Tiznit, puis le camping d'Aglou plage en bord de mer. Nous avons pris un autostoppeur, c'était un immam (religieux musulman équivalent de nos prêtres). Il ne parlait pas français mais nous parvenons tout de même à nous comprendre un petit peu. Il appartient à un peuple d'origine saharienne nommé : les amazighs ou peuple libre. Ils furent autrefois ennemi des berbères mais c'est chose révolu.
Transport de bouteilles de gaz bien différent de chez nous
Transport de bouteilles de gaz bien différent de chez nous
Vendredi 18/02
15 km au sud de Tafraout nous mène aux gorges d'Aït Mansour. Virages après virages les rochers peints semblent danser dans le paysage. Les gorges sont magnifiques. La palmeraie s'étend paisiblement enserrée par de hautes montagnes, remparts aux couleurs chaudes. L'eau y court de ci de la entre les palmiers et les amandiers roses. La vie s'y organise : des villas, une petite école, une mosquée en construction, une minuscule épicerie, un restaurant, des hommes jouant aux dames assis par terre, des femmes cachant leurs visages. Puis toujours ces montagnes de l'anti atlas brulées par le soleil et torturées par le vent. Pour ne pas rebrousser chemin, nous continuons sur une piste qui nous ramènera à Tafraout en faisant une boucle. Le revêtement de la piste bien que réparé, a été ravagé par les orages. Souvent les pierres raclent le marche pied à l'arrière du véhicule. Les feuilles des arbres caressent la carrosserie quand nous traversons les palmeraies. Ici, encore plus qu'ailleurs, la sécheresse s'est installée et les arganiers n'ont pas résisté.
jeudi 17 février 2011
Jeudi 17/02
David et Thibault ont décidé de faire une grande randonnée. Nous les accompagnons avec notre véhicule au pied de la montagne de leur choix, ce qui permet aussi de recharger la batterie. Au retour, sur la route menant à Aït Mansour la vallée est animée par plusieurs grands troupeaux de chèvres se déplaçant à toute allure et un troupeau de dromadaires. Nous nous arrêtons car elles traversent la route et leur spectacle ne manque pas d'intérêt! Il est amusant de les voir se dresser sur les pattes de derrière pour croquer les graines des arganiers, grimper dans les branches ou même se poster sur la cime des arbres les plus bas.
Dimanche 13/02
Petit déjeuner avec de la baguette fraiche, ça a du bon de stationner en ville.
Le matin,balade à dos de mobylette. On va voir le système de mesure du temps utilisé autrefois pour partager l'eau, dans le système d'irrigation de la palmeraie : une clepsydre, c'est à dire une horloge à eau. Ensuite petite virée vers le sud pour avoir un point de vue différent sur Tata. C'est dimanche, les femmes font la lessive avec l'eau de l'oued. De retour en ville, notre "restaurateur" d'hier nous salue et nous rappelle que le couscous sera prêt à midi. Petite balade au souk pour y acheter fruits et légumes. Couscous puis lecture au soleil, pas trop longtemps car ça cuit. Le matin, nous avons aussi rencontré le maire (ici on dit le président de la municipalité) qui entre autre nous dit que sur la région les précipitations ont baissées de 66% en 50 ans. Ceci explique partiellement l'état de la palmeraie qui n'est pas reluisant, les palmiers sèchent car il y a de moins en moins d'eau et de personnes qui la cultive.
Le matin,balade à dos de mobylette. On va voir le système de mesure du temps utilisé autrefois pour partager l'eau, dans le système d'irrigation de la palmeraie : une clepsydre, c'est à dire une horloge à eau. Ensuite petite virée vers le sud pour avoir un point de vue différent sur Tata. C'est dimanche, les femmes font la lessive avec l'eau de l'oued. De retour en ville, notre "restaurateur" d'hier nous salue et nous rappelle que le couscous sera prêt à midi. Petite balade au souk pour y acheter fruits et légumes. Couscous puis lecture au soleil, pas trop longtemps car ça cuit. Le matin, nous avons aussi rencontré le maire (ici on dit le président de la municipalité) qui entre autre nous dit que sur la région les précipitations ont baissées de 66% en 50 ans. Ceci explique partiellement l'état de la palmeraie qui n'est pas reluisant, les palmiers sèchent car il y a de moins en moins d'eau et de personnes qui la cultive.
Mercredi 16/02
Nous restons sur le même terrain à Tafraoute, petite ville calme et commerçante.
Nous faisons une petite virée en mob pour aller jusqu'à Tarsouate. Ce village est niché au coeur d'une vaste et impressionnate vallée. Il est loin des grands circuits touristiques et semble avoir du mal à survivre : le camping est fermé, les champs sont abandonnés, la sècheresse s'installe. Cependant on peut remarquer de nombreuses "villas -chateaux" contruites par les marocains travaillant à l'étranger. C'est à qui aura la plus grande et la plus décorée.
Au retour nous sommes allés voir les rochers peints par l'artiste belge Jean Verame.
Nous faisons une petite virée en mob pour aller jusqu'à Tarsouate. Ce village est niché au coeur d'une vaste et impressionnate vallée. Il est loin des grands circuits touristiques et semble avoir du mal à survivre : le camping est fermé, les champs sont abandonnés, la sècheresse s'installe. Cependant on peut remarquer de nombreuses "villas -chateaux" contruites par les marocains travaillant à l'étranger. C'est à qui aura la plus grande et la plus décorée.
Au retour nous sommes allés voir les rochers peints par l'artiste belge Jean Verame.
mardi 15 février 2011
Mardi 15/02
Nous avons passé la journée dans ce lieu magique, entourés par des montagnes de granit rose qui semblent s'allumer au coucher du soleil. Nous sommes restés au contact de ces 3 jeunes couples qui sont sur la même longueur d'ondes. Ils vivent d'une façon écologique et se posent des questions sur leur avenir, échafaudent des projets...
Aujourd'hui il fallait faire des provisions pour 2 jours car demain et après demain sont ici des jours fériés
(l'équivalent de noël)
Le campement vu d'en bas
Le même campement vu d'en haut
Aujourd'hui il fallait faire des provisions pour 2 jours car demain et après demain sont ici des jours fériés
(l'équivalent de noël)
Le campement vu d'en bas
Le même campement vu d'en haut
Lundi 14/02
On quitte Tata, pour changer de région. 200 km de route, dont une moitié en montagne. La première partie de la route a fait l'objet de paysages étonnant, par la couleur et la structure du terrain des montagnes. Ensuite une fois passé Igherm, ce sera une centaine de km de montagne au milieu des amandiers en fleur. Magnifique. Une fois arrivés à Tafraout, nous pensions nous installer au camping granit rose que nous connaissions de l'été 2007. En hiver, c'est une autre histoire, il est archi plein, en aout, nous étions les seuls. Décidés à aller voir l'occupation du second camping de la commune, nous atterrissons par hasard dans une vaste zone (en fait on l'appelle la palmeraie de Tafraout) où l'on peut s'installer librement. Une fois posé, nous partons à pied découvrir et là, nous discutons avec un jeune couple (qui utilisent un vieux camping car mercos de 1979) et découvrons que nous une connaissance commune un peu plus loin sur le site. Nous rejoignons donc ce lieu pour retrouver Ingrid et Thibault, avec qui nous avions sympathisé une semaine plus tôt. Eux même étant déjà installé près d'un autre couple de leur age (avec comme eux un enfant en bas age)Bref on se retrouve à 4 couples à partager le diner dans un camion "chalet" (un poids lourd transformé en CC tout en bois au look extra)
Dimanche 13/02
Petit déjeuner avec de la baguette fraiche, ça a du bon de stationner en ville.
Le matin,balade à dos de mobylette. On va voir le système de mesure du temps utilisé autrefois pour partager l'eau, dans le système d'irrigation de la palmeraie : une clepsydre, c'est à dire une horloge à eau. Ensuite petite virée vers le sud pour avoir un point de vue différent sur Tata. C'est dimanche, les femmes font la lessive avec l'eau de l'oued. De retour en ville, notre "restaurateur" d'hier nous salue et nous rappelle que le couscous sera prêt à midi. Petite balade au souk pour y acheter fruits et légumes. Couscous puis lecture au soleil, pas trop longtemps car ça cuit. Le matin, nous avons aussi rencontré le maire (ici on dit le président de la municipalité) qui entre autre nous dit que sur la région les précipitations ont baissées de 66% en 50 ans. Ceci explique partiellement l'état de la palmeraie qui n'est pas reluisant, les palmiers sèchent car il y a de moins en moins d'eau et de personnes qui la cultive.
Le matin,balade à dos de mobylette. On va voir le système de mesure du temps utilisé autrefois pour partager l'eau, dans le système d'irrigation de la palmeraie : une clepsydre, c'est à dire une horloge à eau. Ensuite petite virée vers le sud pour avoir un point de vue différent sur Tata. C'est dimanche, les femmes font la lessive avec l'eau de l'oued. De retour en ville, notre "restaurateur" d'hier nous salue et nous rappelle que le couscous sera prêt à midi. Petite balade au souk pour y acheter fruits et légumes. Couscous puis lecture au soleil, pas trop longtemps car ça cuit. Le matin, nous avons aussi rencontré le maire (ici on dit le président de la municipalité) qui entre autre nous dit que sur la région les précipitations ont baissées de 66% en 50 ans. Ceci explique partiellement l'état de la palmeraie qui n'est pas reluisant, les palmiers sèchent car il y a de moins en moins d'eau et de personnes qui la cultive.
Samedi 12/02
La route pour aller à Tata est toujours aussi droite, ce qui ne veut pas forcément dire monotone. Après une soixantaine de km, nous voilà rendu à destination. On trouve très vite le camping, on demande au gardien si il ya une petite place pour nous, et effectivement il nous la trouve. Nous rentrons avec difficulté entre deux gros blancs, nous voilà coincé. Le camping est plein comme un oeuf et les véhicules suivants seront parqués dans l'allée centrale et même devant le portail d'entrée. Plus tard, nous nous rendrons compte qu'un parking en ville a aussi été investi par les véhicules excédentaires. Ce qui explique ce succès, c'est l'emplacement au centre de la ville et le prix modeste. A peine arrivé, petite promenade en ville : c'est très agréable, calme et fourmillant (comme souvent). Ensuite un grand tajine au thon frais nous fait oublier le désagrément de l'installation exiguë. L'après midi, ballade en mob, les montagnes sont toujours aussi jolies, les plissements semblent peints avec des tons choisis. Un marchand de légumes était installé ce matin au camping, c'est encore un français qui cultive (depuis 3 ans) sur une propriété de 13 ha.
vendredi 11 février 2011
Vendredi 11/02
Après le café puis le thé, départ de ce camping bien calme et bien agréable. Nous prenons la route en direction D'Akka (plein est).
La route suit les différentes chaines de montagne et évite ainsi de les franchir : en clair, c'est plat et rectiligne. Ce paysage est habité par des éleveurs nomades qui vivent sous la tente. Ils élèvent d'importants troupeaux de dromadaires. Des passereaux, des chiens errants traversent la route.
Les palmeraies passant du vert foncé des palmiers au vert tendre des culture d'orge contrastent avec ces montagnes de pierre malmenées par le vent. Un panneau "traversée de vaches", quelques puits maçonnés nous rassure, ici l'homme a renoncé à faire des ponts pour enjamber les oueds. La chaussée est renforcée par du béton et en cas d'orage l'eau passe par dessus sans trop l'endommager.
A Akka, nous trouvons un camping musée.
"c'est combien pour passer la nuit ?"
"ce que vous voulez"
nous répond Brahim, il a 78 ans et toujours droit comme un I. Il a été journaliste et en 1993, il a commencé à réunir des objets anciens datant de la préhistoire jusqu'au 20° siècle.
Après un déjeuner tardif, nous enfourchons le pétarou pour une première reco dans les douars (villages) aux alentours de la palmeraie de Akka (2000 habitants).
La nuit devrait être calme, le site est à l'écart de la route et nous sommes les seuls.
La route suit les différentes chaines de montagne et évite ainsi de les franchir : en clair, c'est plat et rectiligne. Ce paysage est habité par des éleveurs nomades qui vivent sous la tente. Ils élèvent d'importants troupeaux de dromadaires. Des passereaux, des chiens errants traversent la route.
Les palmeraies passant du vert foncé des palmiers au vert tendre des culture d'orge contrastent avec ces montagnes de pierre malmenées par le vent. Un panneau "traversée de vaches", quelques puits maçonnés nous rassure, ici l'homme a renoncé à faire des ponts pour enjamber les oueds. La chaussée est renforcée par du béton et en cas d'orage l'eau passe par dessus sans trop l'endommager.
A Akka, nous trouvons un camping musée.
"c'est combien pour passer la nuit ?"
"ce que vous voulez"
nous répond Brahim, il a 78 ans et toujours droit comme un I. Il a été journaliste et en 1993, il a commencé à réunir des objets anciens datant de la préhistoire jusqu'au 20° siècle.
Après un déjeuner tardif, nous enfourchons le pétarou pour une première reco dans les douars (villages) aux alentours de la palmeraie de Akka (2000 habitants).
La nuit devrait être calme, le site est à l'écart de la route et nous sommes les seuls.
Jeudi 10/02
Ce matin on lève le camp du camping de l'oasis de timghert après deux nuits passées. Direction Goulimine puis Bouizakarne, ensuite on prends la route en direction D'Akka. Route que nous quittons pour nous rendre dans l'oasis d'Id Aïssa recommandée par le jeune couple de Taroudant. Elle est remarquable car enclavée par deux chaines de montagne. L'eau y court. Trois mosquées et deux anciens agadirs y trônent. Les amandiers y sont en fleur. Nous visitons l'agadir fortifié par des tours de garde. Jusqu'en 1962, les familles du village y déposaient leurs récoltes de blé, orge, huile,dattes et carotte, pour se protéger des razzia. Chaque famille disposait d'une chambre ou grenier. Il y en a 73. L'eau de pluie était stockée dans des citernes souterraines. Des petites niches en pierre abritaient des vannerie en forme de tube pour les abeilles. Une petite pièce renferme des objets usuels (musée) : jarres, serrures en bois, gourde et sac en peau de chèvre. C'était passionnant. Les montagnes alentour sont extraordinaires : leur graphisme rappelle parfois les cercles concentriques de Delaunay et les couleurs sont les harmonies de la terre : marrons, ocres et violets.
Culture de céréales dans la palmeraie
Tour de garde avec sa vue imprenable pour voir arriver l'envahisseur
Ruches : niches en pierre contenant les tubes en vannerie
Panoramique depuis l'agadir
Culture de céréales dans la palmeraie
L'agadir vu d'en bas
Tour de garde avec sa vue imprenable pour voir arriver l'envahisseur
Ruches : niches en pierre contenant les tubes en vannerie
Panoramique depuis l'agadir
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