Comme promis, nous allons à la rencontre de Ridouane. Avec le ford transit, nous empruntons la même piste qu'hier, qui est en fait une route sans asphalte car les habitants des douars desservis par cette piste veulent la garder ainsi. La raison en est que les hommes travaillent en ville (Casablanca) et que leurs femmes sont restées au village avec les enfants. Pour protéger celles-ci ils préfèrent la piste, plutôt qu'une route. Ridouane vit dans un logement de fonction juste à coté de l'école. Il est construit comme l'école : préfabriqué avec des plaques de ciment. Pour l'instant ce logement ne dispose d'aucun confort : pas d'électricité (à l'école non plus) et pas d'eau, pas de mobilier. L'installation électrique est prête et il attend la pose prochaine du compteur. Nous avons échangé sur nos modes de vie respectifs (sachant que Ridouane passe 3 mois par an aux cotés de son épouse en France).
L'école du douar, 3 classes
Une pour la maternelle et deux pour le primaire
Construction de 1978, modèle que l'on rencontre partout en campagne
Le logement de fonction, idem en plus petit
Un douar (village) sur la piste du retour
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